samedi 21 novembre 2015

OMG Nice

Le football a repris ses droits hier soir. Nice a mis une claque à Lyon. 3-0, un score sans appel. L'atmosphère fut rafraichissante. Qui aurait pu croire à une telle prestation hier soir à l'Allianz Riviera. D'un côté les lyonnais qui restaient sur une victoire dans le derby et de l'autre, les niçois, le tube de l'été ... indien.

Claude Puel, si souvent décrié est le chef d'orchestre d'une équipe jouant parfois d'une facilité déconcertante. En adaptant son système hier contre le milieu en losange lyonnais, Puel a démontré la qualité d'adaptation de ses troupes face aux diverses situations se présentant à eux.
Jouant facilement, à la limite de l'insolence, Nice ne doit plus être considéré comme simplement le tube de l'été, mais bien comme un candidat aux places européennes.
Les joueurs prennent plaisir à jouer ensemble et cela se voit, faisant les efforts communément, ce groupe vit bien.

©eurosport.fr

L'OGC Nice est la deuxième meilleure attaque de L1, derrière l'ogre parisien. La doublette niçoise est composée de deux revanchards, "On t'aime" Ben Arfa et Valère Germain, empilant les buts comme des perles.
De plus, ce groupe est le plus jeune en Europe, derrière la Real Sociedad. Vincent Koziello en est le parfait exemple. Du haut de son 1m68, il fait la loi au milieu de terrain en compagnie de Séri et Mendy.

Hier soir en dominant un prétendant sérieux au podium par un score sans appel, cette équipe a marqué les esprits. Surtout qu'il lui manquait 3 titulaires indiscutables: Bodmer, Pereira et Pléa.


Désormais comment ne pas parler de Ben Arfa en évoquant les azuréens. Ce joueur est un phénomène. Tout le monde s'accordait sur ce point. Ce qui a changé, c'est qu'il semble être apaisé, et surtout capable de multiplier les efforts. Il a déjà marqué plus de buts en 3 mois que pendant une saison en professionnel. Il a donc gagné son pari. C'est un come-back réussi. Mais il doit être capable de maintenir ce niveau de performance s'il souhaite pouvoir fouler les pelouses lors de l'Euro. C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

Un projet de jeu bien défini, un chef d'orchestre au point, un groupe soudé, Nice a bien les ingrédients pour réussir une bonne saison, surtout qu'elle nourrit des ambitions élevées. Cette équipe ne vous raconte pas des salades. 

 

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